Dans
son sens courant, le terme icône (ikon)
renvoie à une peinture à sujet religieux réalisée à la détrempe de jaune
d’œuf sur panneau de bois. Si
nous remontons aux sources de la tradition iconographique, nous pouvons
toutefois l’entendre dans le sens élargi, générique, que lui donnait le
Horos (déclaration dogmatique) du Concile tenu à Nicée en 787 -
appelé aussi Concile sur les Saintes Images car on y établit les conditions
et les limites de la fabrication et de la vénération des icônes.
Voici un extrait du horos de
Nicée II
précisant la
manière de produire et de vénérer l’image (ikon) chrétienne :
« Nous définissons donc en toute justesse et rigueur que, semblablement au
type de la Croix vénérable et vivifiante, il faut vouer (à Dieu) les saintes
et vénérables icônes faites selon ce
qui convient, de couleurs, de mosaïques, de pierres ou d’autres matériaux
… »
Il
est donc légitime d’appeler ‘icônes’ des images chrétiennes représentant le
Christ, la Mère de Dieu, les Anges, les Saintes et les Saints et produites avec différentes techniques parmi lesquelles
nous retrouvons la
fresque et la mosaïque, composantes du premier art chrétien.
Aux racines de la tradition iconographique
Icônes en
mosaïque et à la fresque
(al fresco)